Autoportrait

Autoportrait

Chéron Elisabeth-Sophie En savoir plus

• NomChéron
• PrénomElisabeth-Sophie
• Date de naissance1648
• Lieu de naissanceParis
• Date de décès1711
• Lieu de décèsParis
• Nationalité / CultureFrançaise
• FonctionPeintre
• Notice biographiqueNée le 3 octobre 1648 à Paris où elle est morte le 3 septembre 1711, peintre, graveuse, poétesse et traductrice.

Création

17e siècle

Elisabeth-Sophie Chéron fut élève de son père le peintre de portraits en miniature Henri Chéron, originaire de Meaux, mort en 1677. Elevée par son père dans la foi protestante, mais de mère catholique, Elisabeth-Sophie se convertit à l’âge de quinze ans. Douée pour le portrait, elle fut reçue en 1672 à l’Académie de Peinture sur la recommandation de Charles Le Brun et présenta comme morceaux de réception son portrait (Louvre) et celui de Mademoiselle. Veuve d’Albert Godefroy, greffier d’Avesnes, elle se remaria en 1692 avec l’ingénieur Jacques Le Hay. Poétesse, elle fut reçue en 1699 à l’Académie dei Ricovrati de Padoue sous le nom d’Erato, en même temps que Mme Deshoulières. Elle reçut du roi une pension de quatre cents livres en considération de ses mérites. Son frère Louis Chéron était peintre, et sa sœur Anne, qui peignait également, épousa le portraitiste Alexis-Simon Belle. Elle possédait une collection de tableaux et recevait des gens de lettres dans sa demeure de la rue de Grenelle ; elle figure parmi les peintres du Siècle de Louis XIV dans l’ouvrage de Voltaire. Musicienne, elle jouait du luth, et fréquentait Mme Dacier, Mlle de Scudéry, Mme Deshoulières et le théoricien d’art Roger de Piles, adepte de l’art de Rubens dans la querelle du coloris. Elle collectionnait les médailles antiques et offrit à l’Académie un Livre à dessiner composé de gravures tirées de Raphaël. Seul tableau sûr, son Autoportrait est au Louvre ; à part quelques gravures et des mentions anciennes, peu d’éléments permettent d’apprécier un style qui reçut les éloges de Le Brun. Le tableau de Chantilly, qui fut longtemps attribué à Pierre Mignard – une bonne référence en matière de portraits- et identifié comme Mme Deshoulières, femme de lettres contemporaine, lui a été attribué par comparaison avec l’Autoportrait du Louvre de 1672. Représentant la jeune femme en bergère avec sa houlette et ses moutons dans un paysage bucolique, elle se situe dans l’ambiance des œuvres inspirées de l’Astrée d’Honoré d’Urfé (1607).

Toile

; Peinture à l'huile

Bois

Epaisseur avec cadre en cm : 8

à l'encre : "36"

Peintre

Chéron

; Elisabeth-Sophie

Lenoir Alexandre (1838) ; Sutherland George IIIe duc de (1876) ; Aumale duc d'

1886 Donation sous réserve d'usufruit Henri d'Orléans duc d'Aumale

propriété privée Personne morale ; Interdiction de prêt et de dépôt ; donation sous réserve d'usufruit ; Chantilly ; musée Condé

CAT. GRUYER n° 321 ; CAT. PEINT. FSE n° 116

- 1878, Paris, Exposition Universelle : Des Portra En savoir plus

• Titre clé- 1878, Paris, Exposition Universelle : Des Portra
• Description- 1847, Paris, Exposition de bienfaisance du 2e arrondissement ;#- 1878, Paris, Exposition Universelle : Des Portraits nationaux, Palais du Trocadéro

Peinture

PE 321