La Vierge de Lorette

La Vierge de Lorette

Raphaël Raffaello Santi dit En savoir plus

• NomRaphaël
• PrénomRaffaello Santi dit
• Date de naissance1483
• Lieu de naissanceUrbino
• Date de décès1520
• Lieu de décèsRome
• Nationalité / CultureItalienne
• FonctionPeintre
• FonctionArchitecte
• Notice biographiqueElève de Pérugin à Pérouse (Ombrie) il quitte cette ville à 21 ans pour Florence où il va bénéficier de l'influence de Michel-Ange et de Léonard de Vinci.
  Il est appelé à Rome en 1508 par le pape Jules II qui lui confie la décoration des salles de son palais au Vatican.
  Léon X, son successeur, lui confiera en 1514 le chantier de la basilique Saint-Pierre après la mort de Bramante. C'est la malaria qui mettra fin à son intense activité. Il n'a que 37 ans quand il meurt à Rome en 1520, où il repose au Panthéon.

Création

16e siècle

Ce tableau a été identifié comme un original de Raphaël seulement en 1976 ; le duc d’Aumale l’avait acheté avec la collection de son oncle et beau-père le prince de Salerne comme une copie d’un un original perdu de Raphaël. La Madone de Lorette avait été peinte par l’artiste pour l’église de Sainte-Marie-du-Peuple à Rome, sans doute à la demande du pape Jules II, dont le portrait figurait également dans l’église. Les deux oeuvres y sont mentionnées par Vasari en 1550 et 1568 ; la Madone est gravée trois fois en 1553, 1572 et 1575, la gravure de 1572 mentionnant le tableau dans l’église. En 1591 le tableau fait partie des collections du Cardinal Sfondrato qui l’aurait détourné et donné des aumônes pour calmer le mécontentement. En 1608 sa collection est acquise par le Cardinal Scipion Borghese, mort en 1633. L’inventaire Borghese de 1693 cite La Madone de Lorette sous le n° 133 et le Portrait de Jules II (Londres, National Gallery) sous le n° 118, numéros qui correspondent à ceux peints sur la face des tableaux. En 1802 les Borghese vendent leur collection, le roi de Naples acquiert le tableau qui entre ainsi dans la collection du prince de Salerne. Le tableau fut identifié en 1976 grâce aux numéros d’inventaire de la collection Borghese par Cecil Gould, conservateur de la National Gallery de Londres, qui, travaillant sur le pendant, a pu établir l’historique des deux oeuvres. Le tableau a alors subi des analyses scientifiques qui ont montré qu’il s’agissait bien d’un original de Raphaël et une restauration qui a mis en valeur ses qualités picturales, jusque-là dissimulées sous d’épais vernis jaunis (un petit témoin de l’état avant restauration a été conservé en bas à gauche).
Le nom de Lorette vient d’une copie du tableau de Raphaël qui se trouvait au XVIIIe siècle dans l’église de Lorette en Italie. L’iconographie montre un jeu profane entre une mère qui tend son voile à son enfant, mais le voile symbolise aussi le linceul et donc la Passion du Christ.

Peuplier

; Peinture à l'huile

Largeur en cm : 90

marque de musée (revers)

; CACHET AUX ARMES DES DEUX SICILES ; CACHET DU MUSEO BORBONICO

Saint Joseph

Borghese En savoir plus

• NomBorghese

Sfondrato cardinal (1591-1608) ; Borghèse cardinal Scipion (1633) ; Borghèse (famille, 1790) ; Day Alexander (1801-1802) ; Deux-Siciles Francesco I des ; Salerne Leopoldo prince de (vente Salerne prince de, Naples, 1852/04/19, n° 6) ; Aumale duc d'

1886 Donation sous réserve d'usufruit Henri d'Orléans duc d'Aumale

ROME, SANTA MARIA DEL POPOLO
propriété privée Personne morale ; Interdiction de prêt et de dépôt ; donation sous réserve d'usufruit ; Chantilly ; musée Condé

Raphaël à Chantilly. Le maître et ses élèves. Mathieu DELDICQUE. Les Carnets de Chantilly, éditions Faton, 2020.

; p.50-51

CAT. GRUYER n° 40 ; BOISSARD-LAVERGNE n° 68

Peinture

PE 40