Jeune fille
Titre
Jeune fille
Auteur
Greuze Jean-Baptiste
- NomGreuze
- PrénomJean-Baptiste
- Date de naissance1725
- Lieu de naissanceTournus
- Date de décès1805
- Lieu de décèsParis
- Nationalité / CultureFrançaise
- FonctionPeintre
- Notice biographiqueElève de Charles-Joseph Natoire à Paris, Greuze va connaître assez rapidement le succès, et participe régulièrement aux Salons. Peintre de portraits, de sujets allégoriques, religieux, il sera surtout apprécié en son temps pour ses scènes mélodramatiques ou moralisantes, où la famille tient une place importante.
Création
Date de création
1765 vers
Description
Après une première formation à Lyon dans l’atelier de Grandon, Greuze vint à Paris où il suit à l’Académie les cours de dessin de Natoire ; membre agréé de l’Académie en 1855, il exposa la même année au Salon des portraits et des scènes de genre dont trois furent acquises par Lalive de Jully qui devint son protecteur. De 1755 à 1757 Greuze voyagea en Italie avec l’abbé Gougenot qu’il connut probablement par Pigalle. Il se rend à Rome où Natoire est alors directeur de l’Académie de France. De retour à Paris, il expose au Salon de 1757 et se marie en 1759. En 1759 il expose vingt oeuvres au Salon. Dès 1760 il fréquente Diderot. En 1761 Greuze fait le portrait du Dauphin Louis. En 1761 il connaît au Salon un grand succès, notamment avec L’Accordée de village. En 1766 il fait paraître les Têtes de différents caractères gravées par Ingouf d’après ses têtes expressives. En 1769 Greuze présente à l’Académie, puis au Salon, son Septime Sévère et connaît l’humiliation de n’être reçu que comme peintre de genre et non d’histoire. Désormais il n’exposera plus au Salon jusqu’en 1800. En 1771 il reçoit dans son atelier la visite du roi Gustave III de Suède, puis en 1777 de l’Empereur Joseph II qui l’anoblit, puis sans doute du grand-duc Paul, futur Paul Ier, de Russie et fils de la Grande Catherine. Divorcé en 1793, Greuze A partir de 1800, Greuze expose à nouveau au Salon. Il meurt en 1805 dans son atelier du Louvre.
Cette étude de fillette à mi-corps, assise, serait le portrait de Georgette, la fille du portier de Greuze, qui lui servit de modèle pour la jeune soeur de la fiancée dans L'accordée de village du Salon de 1761, tableau (Paris, musée du Louvre) qui fit beaucoup pour la célébrité de Greuze. Selon d’autres historiens, plutôt qu'une étude pour le célèbre tableau du Louvre, il s'agirait d'une reprise isolée qui daterait des environs de 1765. Une autre version avec variantes (le regard est tourné vers le haut, il n'y a pas de noeud noir sur le fichu, dont le décolleté est plus ouvert) se trouve dans la coll. de S.M. la Reine d'Angleterre (Londres, Palais de Buckingham) sous le titre La fille paresseuse. Des copies de ce tableau se trouvent au musée Cognacq-Jay à Paris, au musée de Narbonne, au musée des Beaux-Arts de Gand, et dans diverses collections privées.
Matière et technique
Toile
; Peinture à l'huile
Bois
; Mouluré
Mesures
Hauteur en cm : 46,8
; Largeur en cm : 38,2
; Hauteur avec cadre en cm : 64,5
; Largeur avec cadre en cm : 56,3
; Epaisseur avec cadre en cm : 5,5
Sujet / thème
Portrait
; Jeune fille
Collection antérieure
Maison marquis (1868) ; Orléans Henri d', Aumale duc d'
Acquisition
1886 Donation sous réserve d'usufruit Henri d'Orléans duc d'Aumale
Notes
propriété privée personne morale ; donation sous réserve d'usufruit ; Chantilly ; musée Condé ; interdiction de prêt et de dépôt
Bibliographie
Cat. Gruyer n° 391 ; Garnier-Pelle N., Chantilly, musée Condé, peintures du XVIIIe siècle, Paris, 1995, p. 56-57
Domaine
Peinture
Numéro d'inventaire
PE 391
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