Oiseaux de basse-cour

Hondecoeter Melchior de En savoir plus

• NomHondecoeter
• PrénomMelchior de
• Date de naissance1636
• Lieu de naissanceUtrecht
• Date de décès1695
• Lieu de décèsAmsterdam
• Nationalité / CultureHollandaise
• FonctionPeintre
• Notice biographiqueIssu d'une famille d'artistes, son père, son grand-père et son oncle étaient peintres également. Melchior Hondecoeter se spécialise dans les représentations animalières, et les trophées de chasse. Il aime particulièrement représenter les oiseaux, jouant avec habileté sur les textures et les coloris des plumages.

Création

2e moitié 17e siècle

Melchior de Hondecoeter, fils et petit-fils de peintres d’animaux et surtout d’oiseaux, fut le plus remarquable des peintres d’oiseaux de basse-cour. Elève de son père, puis de son oncle Jean-Baptiste Weenix, il travailla à La Haye de 1659 à 1663 comme membre de l’association " Pictura ". Il se fixa ensuite à Amsterdam, où il se maria en février 1663 et obtint le droit de bourgeoisie en 1688 ; il y mourut en 1695. Il jouit d’une grande réputation comme peintre d’animaux, et fut parfois surnommé " le Raphaël des oiseaux ". Comme l’a écrit Gruyer en 1896, " le tableau de Hondecoeter au musée Condé donne une très juste idée d’un talent de premier ordre dans un genre secondaire ". On a parfois utilisé le terme de " portraits d’oiseaux " pour désigner ses compositions. Il est représenté dans les musées de Gand, de Troyes, de Münich, de La Haye (quatre oeuvres) et surtout d’Amsterdam (huit oeuvres, dont la plus célèbre est La plume flottante).
Le tableau représente un grand coq à aigrette blanche et à queue noire, défendant une poule et ses poussins contre un énorme dindon à droite. Cette oeuvre semble dérivée de la composition signée appelée La poule blanche conservée à l’Alte Pinakothek de Münich, et dont il existe plusieurs reprises avec variantes. Dans la version de Münich, le dindon, qui est coupé à mi-corps, se présente de profil, campé sur ses pattes. A gauche, il y a de la végétation et une sorte de barrière en bois, tandis qu’entre le coq et le dindon on aperçoit une chaumière.
Le tableau, cité sous le titre « Combat de coqs » dans l’inventaire après décès de Marie-Anne de Bourbon, épouse du duc de Bourbon, était à Chantilly en 1720 dans le « salon qui regarde le canal » ; en 1740 à la mort du duc de Bourbon prince de Condé (1692-1740), on le retrouve à Paris à l’hôtel de Condé sous le titre « Combat d’un coq avec un paon » et attribué à Snyders. Il fut saisi à la Révolution et réuni aux collections du Louvre, puis rendu au prince de Condé en 1816. Il a été agrandi à une date ancienne sur la partie droite, probablement pour s’intégrer dans un lambris ou servir de pendant à une autre oeuvre.

Toile

Peinture à l'huile

Hauteur en cm : 105

Largeur en cm : 182

Représentation animalière

; Coq

; Poule

; Dindon

Henri d'Orléans duc d'Aumale En savoir plus

• NomHenri d'Orléans duc d'Aumale

Condé prince de ; Aumale duc d'

1886 Donation sous réserve d'usufruit Henri d'Orléans duc d'Aumale

propriété privée Personne morale ; Interdiction de prêt et de dépôt ; donation sous réserve d'usufruit ; Chantilly ; musée Condé

CAT. GRUYER n° 141

Peinture

PE 141