Mlle Chevalier, de l'Académie royale de musique

Mlle Chevalier, de l'Académie royale de musique

Carmontelle Louis Carrogis dit En savoir plus

• NomCarmontelle
• PrénomLouis Carrogis dit
• Date de naissance1717
• Lieu de naissanceParis
• Date de décès1806
• Lieu de décèsParis
• Notice biographiqueAuteur dramatique, dessinateur, graveur, architecte-paysagiste, Louis Carrogis, dit M. de Carmontelle (Paris, 1717-1806), est un brillant amateur dont les multiples talents reflètent le milieu cultivé et cosmopolite dans lequel il évolue. Ordonnateur des fêtes du duc d'Orléans, célèbre pour ses portraits comme pour ses comédies improvisées appelées Proverbes, il dessine le parc Monceau à Paris pour le duc de Chartres et met au point les transparents, rouleaux de papier faisant défiler de riants paysages. De Mozart à Buffon, de Rameau au baron Grimm, il dresse le portrait fidèle du Tout-Paris du milieu du XVIIIe siècle : princes du sang, écrivains, philosophes, musiciens, scientifiques, belles élégantes du « temps de la douceur de vivre », selon le mot de Talleyrand sur l’Ancien Régime. Grâce au duc d’Aumale (1822-1897), le musée Condé à Chantilly conserve la plus belle collection au monde de Carmontelle avec 484 portraits dessinés et un transparent.

Création

1760 vers

Marie-Jeanne Fesch, dite la Chevalier, débuta en 1741 dans l’opéra de Lulli Atys et se retira en 1761 après avoir collaboré avec Louis-René Boquet à réaliser son costume de Cybèle dans l’Armide de Lulli. En 1759, elle joua Zoraïde dans Pyrame et Thisbé au côté de Sophie Arnould dans le rôle-titre de Thisbé. Jouant Clorinde dans le Tancrède de Danchet et Campra le 5 octobre 1764, « Mlle Chevalier réunit chaque jour tous les suffrages et tous les applaudissements » (Mercure, octobre 1764). Cependant Bachaumont, rendant compte d'une représentation à l'Opéra, écrit le 24 jan¬vier 1764 : « Mlle Chevalier braille à l'ordinaire. » Résumant l'opinion de son temps, Lédans écrit (AMC, Ms. 1482, p. 88 n° 363) : « Mlle Chevalier, laide et médiocre actrice à baguette de l'Académie Royale de Musique, mais très habile magicienne dans ses rôles de sopha. Les amateurs vrais gourmets faisaient un cas particulier de son jeu hors du théâtre ». Raynal, trouvant « aigre et dure » la voix de cette cantatrice, ajoute, en annonçant le mariage de Mlle Chevalier « avec un homme d'affaires médiocrement riche nommé Duhamel : ceux qui sont ici le plus au fait des anecdotes des coulisses prétendent que la nouvelle mariée est la seule fille du théâtre qui ait jamais été sage » (Nouvelles littéraires, 22 juin 1751). Le portrait date environ de 1760.

Papier

; Mine de plomb

; Aquarelle

; Sanguine

; Gouache

Hauteur en cm : 30

; Largeur en cm : 20

inscription donnant l'identité du modèle

; Marque concernant les collections

; au verso : Mlle Chevalier, de l'Académie royale de musique (b., encre, de la main de M. de Ledan)

Portrait

; Femme

; Costume de scène

; Chanteur

; Chant

; Théâtre lyrique

; Académie royale de musique

; Musique

Chevalier Mlle : Personne(s) représentées

Lédans (1807) ; La Mésangère Pierre de (1816) ; Orléans Henri d', Aumale duc d' (L. 2778)

1886 Donation sous réserve d'usufruit Henri d'Orléans duc d'Aumale

propriété privée personne morale ; donation sous réserve d'usufruit ; Chantilly ; musée Condé ; interdiction de prêt et de dépôt

Carmontelle ou le temps de la douceur de vivre. GARNIER-PELLE Nicole. Editions Faton, 2020.

; P.44

Les portraits de Carmontelle (1902)

; GRUYER F.A. Les portraits de Carmontelle: Chantilly, 1902

; GRUYER F.A. Les portraits de Carmontelle: Chantilly, 1902

; n° 422

Dessin

CAR 422

N° de tome Carmontelle : 6

; N° feuillet Carmontelle : 34